Professeurs en grève : Mashako Mamba ne résout pas les questions de fond

Probablement dans l’espoir de briser l’élan de la grève à trois jours de l’expiration de l’ultimatum lancé par les professeurs de l’Université de Kinshasa, le ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire a remis un chèque d’un montant qui n’a pas été révélé pour la paie des salaires de deux mois. C’était au cours d’une rencontre le vendredi dernier avec le président de l’association des professeurs de cette université. Le professeur Léonard  MASHAKO Mamba a profité de cette occasion pour annoncer à la face du monde la fin de la rédaction des textes de loi portant statut particulier des professeurs. Cela, en application d’un protocole d’accord qui avait été conclu en avril 2010 entre l’association des professeurs de l’UNIKIN et le gouvernement pour l’amélioration des conditions socioprofessionnelles des enseignants du degré supérieur.

Mais seulement voilà ! La remise de ce chèque ne va pas du tout résoudre les questions de fond. Car si la situation du professeur de l’université a atteint le niveau infrahumain, c’est suite à la dégradation de la situation générale de toute la société, particulièrement au niveau du vécu quotidien. 

La modicité du salaire des agents de l’Etat et tous ceux qui émargent de son budget, les retards de paiement de salaires, les multiples et incessants détournements de ces salaires par des intouchables, l’absence des soins médicaux et pharmaceutiques, l’absence des écoles, des crédits immobiliers comme dans d’autres pays sont autant d’éléments des revendications sociales. Bref, les équilibres fondamentaux qui assoient les fondements de la nation font cruellement défaut.

Au lieu de se contenter des effets d’annonce des crédits d’achat des véhicules, le gouvernement, par la bouche de son ministre MASHAKO Mamba, ferait œuvre utile en récréant les conditions idéales pour permettre à l’enseignant de l’université de ne plus songer à s’expatrier. C’est de cette façon que l’on va mettre l’enseignant dans l’obligation de jouer son véritable rôle en se consacrant exclusivement aux enseignements effectifs et non à laisser les étudiants entre les mains des assistants et chefs des travaux. L’Etat ne peut espérer obtenir de bons résultats que si le contrat qui a été conclu avec les professeurs est rigoureusement respecté. Comme dit un adage chinois», si tu me donnes un poisson, je mangerai demain, mais si tu m’apprends à pêcher je n’aurai plus jamais faim. Au lieu de financer des crédits d’achat des véhicules, l’Etat ferait mieux de revoir à la hausse les salaires des enseignants pour qu’ils soient eux-mêmes en mesure de se procurer leurs propres voitures et subvenir à d’autres besoins vitaux sans devoir recourir à l’article 15. Voilà comment l’on va mettre fin à l’exorde des cerveaux. Voilà comment l’on va revaloriser la fonction enseignante et inciter les jeunes à embrasser cette carrière noble et exaltante.

                                       F.M.      

Comments

[joseph Olenga]

Veuillez vous soucier des vos enfanfs que vous formez pour l'avenir du pays chères autorités politico-admnistratives

[joseph Olenga]

Veuillez vous soucier des vos enfanfs que vous formez pour l'avenir du pays chères autorités politico-admnistratives

[Rubezi Homa John]

La nomination des Doyens des Facultés et des Directeurs des Ecoles Facultaires devrait se faire sur base de la compétence.

Malheureusement, des personnalités sans qualités scientifiques sont placées à la tête de certaines facultés des universités de la R.D. Congo sur base de considérations géopolitiques, des appartenances politiques et du partage des frais payés par les étudiants avec la hiérarchie.

C'est le cas, notamment, du Professeur Françoise Malonga Kaj, Doyen de la Faculté de Médecine de l'Université de Lubumbashi durant plusieurs années et, aujourd'hui, Directeur de l'Ecole de Santé Publique de l'UNILU. Cette dame, titulaire d'un diplôme de docteur en santé publique négocié à la faveur du circuit éthnicotribal (Recteur Kakoma Sakatolo Zambèze), est titulaire de grands cours de santé publique qu'elle ne dispense pas en pratique. Au début de chaque année académique, elle entre dans la salle de cours avec ses assistants pour juste annoncer les plans des cours et ce sont les assistants qui donnent ses enseignements jusqu'à la fin de l'année; parce que n'ayant pas de compétence pour dispenser les cours.

A la fin de l'année académique, elle prétend être dure envers les étudiants qu'elle n'a pas réussi à former pour des matères qu'elle ne connaît pas elle-même.

Cette Directrice se permet d'écrire sur les relevés des étudiants de deuxième licence de l'option Nutrition Humaine "Licencié en santé publique, option Nutrition humaine" parce qu'elle gère un établissement pour lequel elle n'a pas de compétence et dont elle ne métrise ni les filières, ni les profils.

Le comité de gestion de l'Université de Lubumbashi se trouve en difficulté de nommer "l'homme qu'il faut à la place qu'il faut" du fait de la position éthnicosociale et politique de cette dame, malgré son incompétence (ancien vice-gouverneur chargé de l'économie au Katanga, grande soeur à la deuxième femme du professeur Prince Kaumba Lufunda très proche du Président de la République en matière de sécurité, concubine au Professeur Kakoma Sakatolo Zambèze, ...).

Pour dissimuler son incompétence et distraire l'opinion publique, elle consacre son énergie à la peinture des murs des bâtiments,à la réfection des locaux, ...

Comment peut-on espérer que la qualité de l'enseignement en R.D.C. s'améliore tant que les structures de base (Facultés) sont confiées à des personnes de ce genre?



Rubezi Homa John.

[Wabulakombe]

Nul n'ignore que la fameuse ECOLE DE SANTE PUBLIQUE/UNILU est définie selon l'arrêté Ministeriel qu' au 3e cycle et non aux 1er et 2e cycle.

Sinon Les fondateurs inventent la roue, ce qui est a éviter. Ils doivent chercher leur propre programme des cours et non créer des confusions en désordre.

Ils sont instables, c'est la raison pour laquelle ils commencent à piquer ci et là afin d'avoir des sections ou départements, Franchement ils bricolent, OU EST LE COMITE DE GESTION et LE MINI ESU pendant que des prédateurs continuent a saboter les programmes en vigueur, permettez que nous puissions les appeler des Anti valeurs!!!!!!

Malonga, Kabyla Ilunga, Luboya Numbi et Mukalayi Abdon en franche lutte et conjuguée pour se détacher de l'Université de Lubumbashi.

Alors, une question se pose La Nutrition Humaine est un département de la faculté de médecine, au même titre que Sciences Bucco dentaires, Sciences Biomédicales, Médecine physique et de réadaptation, .. comment vont ils organiser ces départements de la faculté de Médecine dans une école sans issue, a visée a favoriser une seule catégorie du personnel médical(Médecins Généralistes), ces dirigeants précités sont a la quête de poste de gestion des départements par force, et le comité de gestion de l'Unilu est dans une confusion totale, LES pauvres étudiants en Nutrition Humaine se voient marginaliser, car chaque autorité placée a la tète de cette fameuse école, change les documents des étudiants comme elle peut ou pense" Cas de Malonga Kaj et Abdon Mukalay", ils ont déjà tentée tromper le Ministre que c'est la Nutrition Diététique(Vision de récupérer les filières des ISTM et les amener a l'Université) qu'ils organisent alors que c'est la Nutrition Humaine, ces genres de comportement prouvent a suffisance les intentions de rebellions scientifiques et pour Malonga et compagnie,
Pire encore nous sommes tombés sur un document publié par le Ministre de l’ESU, dans lequel le Ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire, Son Excellence Leonard Mashako Mamba, a été induit en erreur, en signant un document non conforme et déjà Publié (Cfr. LISTE DE FILIERES D'ETUDES JUGEES VIABLES ET QUI SONT EN CONSEQUENCE NON FERMEES, p. 7 en annexe 1 ), alors que officiellement, ESP n’a jamais organisé la Nutrition Diététique, mais par contre la Nutrition Humaine et cela depuis année académique 2004-2005 jusqu'à nos jours, soyons responsable de nos actes.(En annexe les différents relevés délivrés ).
Les mêmes autorités changent de temps en temps et rapidement quand elles veulent des mentions sur nos relevés et autres documents académiques, à l’occurrence, la Faculté de médecine a été déjà effacée depuis l’année académique 2008-2009 alors que les deux premières promotions en Nutrition Humaine cette mention existe, et ont fini par ajouter des mentions qui n’existent pas selon leur propre volonté: par ex. certains relevés portent la mention Nutrition Humaine, Option Nutrition, alors qu’en Nutrition Humaine il n’y a pas d’option, chez d’autres finalistes et étudiants, Licenciés en Sante publique, Option Nutrition Humaine.(cfr. annexe 3 mauvais relevé et annexe 3 programmes des cours en Nutrition Humaine)
Or, la Nutrition Humaine est un département à part entière au même titre que la santé publique, Sciences Biomédicales, Médecine Physique et réadaptation, Sciences bucco-dentaires, quand bien meme les deux ne soient pas organisés ici à UNILU mais organisé ailleurs en RDC(Kisangani, Kinshasa, Goma)
). Quand les étudiants revendiquent, ce sont des intimidations et frustrations que nous récoltons comme résultat.
Depuis le début de la formation en Nutrition Humaine on écrivait sur nos relevés : « Faculté de Médecine, Programme de Nutrition Humaine ».(annexe2 : relévé conforme aux programmes)
Qu’est ce qui fait que dans les facultés de :
• Droit où nous trouvons plusieurs départements (Droit privé, économique, civil,…) tous ne sont-ils pas de la faculté de droit
• Agronomie avec Zootechnie, Pyrotechnie, eau et foret,…ne sont ils pas tous de la faculté des sciences agronomiques
• Economie avec Economie monétaire, Gestion….., ces départements ne sont-ils pas tous de la faculté d’Economie ?
• Et beaucoup d’autres exemples.

Quelle est l’origine de cette haine observée uniquement à l’UNILU, alorsqu’ à travers la République Démocratique du Congo dans les universités qui organisent la Nutrition Humaine dans leurs facultés de médecine notamment : UNIKIS, Université Adventiste Lukanga dans le Nord Kivu?

Nous pensons que des intérêts obscurs de certaines personnes pour rançonner l’argent des parents et compromettre la vie professionnelle des finalistes en Nutrition Humaine restent cachés et inconnus.

NB : Si notre raisonnement est contraire à la réalité, nous attendons des réponses d’éclaircissements afin que notre future démarche soit plus cohérente et rationnelle.

Cette situation a comme conséquences :
1. Conflit avec les Instituts Supérieurs des Techniques Médicales(ISTM) qui organisent la Nutrition et Diététique et ont leur système de Gestion différemment de celui des Universités.
2. Sur le plan professionnel, l’ Organisation des Médecins Nutritionnistes du Congo(O.Mé.Nu.C) commence déjà à refuser l’adhésion des finalistes dont leurs dossiers ne sont pas conformes au programme National des cours des universités du Congo, voulez vous sacrifier les enfants que vous êtes en train de former
3. Sur le plan Emploi, plusieurs employeurs se posent beaucoup de questions quant à la différence des documents provenant d’ une même institution d’une année à l’autre, et là notre chance d’embauche est diminuée pendant que nous sommes recherchés
4. Des enseignants non compétents ( certains ont terminé dans les ISTM qui sont nommés et donnent cours pendant qu’ils n’avaient jamais étudié les cours qu’ils donnent, pires encore, les enseignants n’ont pas la volonté de biens donner les cours comme attendu d’où des conflits entre les finalistes des ISTM enseignants et leurs étudiants en Nutrition Humaine.
5. La déformation de notre formation : cas de cours de Pédiatrie, Médecine interne, Gériatrie, interventions,
6. Notre avenir est en danger car nous ne sommes pas les seuls a être formé en Nutrition Humaine à travers le pays(UNIKIS et Université Lukanga dans leurs facultés de Médecine).
7. Nous appartenons à la faculté de médecine jusqu'à ce que ces programmes de reforme de 2004 en cours changent. Pourquoi cette discrimination orientée vers la haine «car ceux qui sont formés à l’UNIKIS et l’ Université adventiste Lukanga de Goma en Nutrition Humaine dans les facultés de Médecine n’ont pas ces problèmes ?
8. La majorité des étudiants finalistes en Nutrition Humaine ne retirent pas des documents au building car même le building se retrouve en confusion dans la prise de décision sur le programme de Nutrition Humaine, et l’étudiant est considéré comme si c’est lui qui ne maitrise pas sa formation, il devient ridicule, alors que la vérité reste vérité.
Les parents souffrent quand il faut payer le minerval, Le Congo est un état de droit, et le chef de l’ État le souligne souvent dans ses discours. Si des solutions durables ne sont prises nous proposons que cette filière soit fermée au lieu de déformer les étudiants et encourager le mal.

Nous voulons la paix dans tous les secteurs de la vie des congolais" éviter d'être star dans les Négatifs"

Si ce que je dis n'est pas correct, veuillez m' orienter
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