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BANA CONGO
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12 janvier 2009

LAMBERT MENDE OMALANGA ACCEPTE EN PARTIE LES ALLEGATIONS DE HRW

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LE PORTE-PAROLE DU GOUVERNEMENT S’INSURGE CONTRE LA REGIONALISATIOON DES ARRESTATIONS OPEREES DANS LE CADRE DE LA LOI.
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Réaction aux allégations d’exactions sur des ressortissants de l’Équateur. Le porte-parole du Gouvernement s’insurge contre la régionalisatioon des arrestations opérées dans le cadre de la loi. Le ministre de la Communication et médias, Lambert Mende Omalanga a tenu hier un point de presse. C’était pour éclairer l’opinion sur les allégations de persécution que le Gouvernement aurait amorcé contre des citoyens ressortissants de la province de l’Equateur.

Le porte-parole du Gouvernement a fait savoir que toutes les interpellations de personnes réellement détenues par les instances judiciaires ont été effectuées sur base de présomptions sérieuses d’infractions prévues par le droit positif en vigueur en RDC.

Réaction du gouvernement face aux allégations de persécutions contre des citoyens ressortissants de l’équateure

En 2006, la RDC a connu des élections générales libres, transparentes et démocratiques, les premières depuis 46 ans d’indépendance. Ces élections qui ont été voulues et soutenues par l’ensemble de la classe politique et le peuple Congolais qui s’est impliqué massivement pour faire réussir ce processus électoral marquant la fin d’une période difficile de transition sur fond de conflictualités récurrentes.

L’espoir de paix et de stabilité suscité par les élections a été perturbé par les velléités d’une formation politique protagoniste de s’imposer au pouvoir en dépit du verdict des urnes.

Les événements du 22 au 23 mars 2007 furent une manifestation d’envergure de la volonté radicale de cette formation politique de s’exonérer de la volonté populaire. Des actes graves de vandalisme, de massacres et de violations massives des Droits de l’Homme furent alors commis par des hommes armés au service de l’ancien VicePrésident Jean Pierre Bemba.

Cette délégation militariste d’éléments présumés coupables de crimes contre l’humanité en Ituri et en République Centrafricaine ont tout naturellement appelé une prompte répression des forces de l’ordre et de sécurité de la RDC qui ne pouvaient en aucune façon rester bras croisés pendant que la Capitale du pays était mise à feu et à sang.
Plusieurs caches d’armes ont été depuis lors mises à jour tant à Kinshasa que dans certaines localités de l’intérieur.

Le 27 juillet 2006 déjà, ces éléments armés échappant au contrôle du haut commandement de l’armée nationale tentèrent d’empêcher l’organisation du premier tour de l’élection présidentielle. A la fin de la campagne électorale, ils assassinèrent publiquement des agents de la Police Nationale Congolaise dans d’atroces tortures. Certains avaient été brûlés vifs.

La veille de la proclamation des résultats du premier tour de l’élection présidentielle, des membres de cette milice se sont déployés sur tous les points stratégiques de la Capitale et ont encerclé le Palais de la Nation, siège de la Présidence de la République ainsi que celui de la Commission Electorale Indépendante pour empêcher de rendre publics, les résultats des élections.

Il faut en outre rappeler qu’en date du 11 novembre 2006, entre les deux tours, le même groupe sous le couvert d’une manifestation du reste non autorisée ont incendié les installations de la Cour Suprême de Justice au motif que les résultats électoraux confirmés par cette dernière n’étaient pas favorables à leur leader.

Après la publication des résultats du deuxième tour de l’élection présidentielle un acte d’engagement pour la conclusion dans la paix du processus électoral en RDC fut signé entre le gagnant Joseph Kabila et le perdant Jean Pierre Bemba le 29 octobre 2006. Il comportait des engagements réciproques de bonne conduite qui ne furent pas respectés par le perdant.

En effet, ce dernier se lança avec son parti politique, dans une virulente campagne d’incitation à la haine et aux injures publiques à l’encontre du gagnant qui culmina avec l’offensive des 22 et 23 mars 2007 contre les forces de police, la Garde républicaine et autres unités des forces armées.

Les signes avant-coureurs de cette offensive sont légions. Il s’agissait notamment (i) de l’interdiction faite àla population kinoise de passer sur le Boulevard du 30 juin et l’avenue de la Justice à proximité de la résidence de l’ancien Vice-président,

(ii) la préparation ‘’psychologique’’ et magico-fétichiste au combat assaisonnée de rites guerriers supposés garantir l’invulnérabilité,

(iii) l’attaque délibérée par les miliciens de M. Bemba contre l’équipe du Colonel Lombe qui procédait à la relève, occasionnant la mort de plusieurs militaires des FARDC, (iv) l’attaque, malgré les tentatives de négociations du CIAT, des forces de sécurité par les miliciens de l’exVice-Président essayant de s’emparer de la Radio-Télévision publique, des Camps Kokolo et Lufungula, principales casernes de l’armée et de la Police dans la Capitale, de même que le Beach Ngobila, la prison Centrale de Makala et aéroport de Ndolo.

Tous les policiers trouvés au passage notamment dans les commissariats de Police des Communes de Gombe, Kinshasa, Barumbu, Lingwala et Kalamu avaient été tués par les miliciens qui ont également pillé systématiquement des commerces.

De guerre lasse, après que toutes les voies de négociations qui avaient été préférées par le Chef de l’Etat pour ramener les insurgés à la raison eurent été épuisées, et sur le constat que la Police nationale était débordée, les forces armées de la RDC avaient été appelées à la rescousse pour rétablir l’Etat de droit conformément aux prescrits de la Constitution et les Lois. C’est leur intervention vigoureuse qui a permis de contenir les miliciens drogués et les déloger des sites d’où ils tiraient sur tout ce qui bougeait.

Les perquisitions effectuées par la suite dans différentes résidences de l’ex-président (i) ont permis de découvrir d’imposantes quantités d’armes et de munitions, de même que des tenues de la PNC et de la Garde Républicaine ainsi qu’un ordre opérationnel en bonne et due forme dressé par le Chef de la garde de M. Bemba en personne.

SITUATION ACTUELLE
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Un certain nombre d’éléments de la milice de l’ex-Président Jean Pierre Bemba’ appréhendés au cours de ces événements ont été dûment présentés à la Justice Militaire qui a statué ou est en train de statuer sur leurs cas.

En outre, la criminalité par armes à feu qui a décuplé dans la Capitale ces derniers mois a poussé le Gouvernement d’une part à promouvoir et encourager la remise volontaire et anonyme des armes à feu et munitions détenues par des particuliers dans le cadre de l’opération conduite par le PAREC et, d’autre part, à intensifier la recherche et la récupération forcée de ces armes de même que la répression des réfractaires à la remise volontaire. Cette approche relève bien, des prérogatives constitutionnelles et légales du Chef de l’Etat et du Gouvernement qui doivent en tout état de cause garantir la sécurité publique dans le pays.

Il y a lieu par ailleurs de signaler que certains acteurs résiduels des jacqueries sanglantes de mars 2007 même intégrés au sein des FARDC ou de la PNC ont été instrumentalisés par des nostalgiques de la défunte Deuxième République qui depuis leur exil doré en Europe n’ont jamais cessé de fomenter des mouvements insurrectionnels contre les institutions démocratiques légitimes en place à Kinshasa. C’est le cas de M. Honoré N’Gbanda.

Il va de soi que ceux qui détiennent sans titre ni qualité des armes à feu en dépit de tous les appels à leur remise volontaire, ceux qui s’associent à d’autres perturbateurs pour troubler l’ordre public ou attenter à la sûreté de l’Etat ont fait l’objet d’interpellation par les services habilités de la justice, de la Police et/ou des Services spéciaux et ce, peu importent leurs opinions politiques ou leurs provinces d’origine.

Ceci étant dit, après que l’ONG des Droits de l’Homme HRW eut accusé sans preuves le Gouvernement d’arrêter systématiquement des ressortissants de l’Equateur, une centaine de cas (96 pour être précis) ont été présentés par les Honorables Députés et Sénateurs reçus dernièrement par S.E.M. le Président de la République.

Il faut féliciter ces honorables représentants du peuple pour avoir tenu à documenter les préoccupations dont ils se sont faits l’écho. Il faut inviter les ONG qui veulent promouvoir ou défendre les Droits de l’Homme de manière crédible et efficace à s’en inspirer.

Une enquête fouillée et approfondie menée par le Gouvernement sur instruction du Chef de l’Etat auprès de toutes les technostructures citées par les honorables parlementaires permet de donner l’éclairage ci-après:
1. Près de 10 % de cas dénoncés, soit 9 noms, sont répétés une, deux voire trois fois sur la liste comme si les sources des Honorables parlementaires tenaient simplement à gonfler la liste pour mieux discréditer le Gouvernement.

1) Lieutenant Pudia Palangi (N° 1), Lieutenant Kudia Palangi Bavon (N° 19) et Lieutenant Palangi (N° 26);
2) Major Gerembaya Kenyawi (N° 2) et Gere Mbaya Kengane aucun grade signalé (N° 15) ;
3) Capitaine Kondoni Ngbongbo (N° 4), Kondoli Ngbongbo, aucun grade (N° 32) et Kondonde (N° 95) ;
4) Inspecteur Adjoint Kumugo Ngali de l’ANR (N° 7) et Kumugo, non autrement identifié (N° 35);
5) Maître d’Hôtel Mbelenge Balekuzu Paul (N° 13) et Ndelenge Balekuzu Paul,
non autrement identifié (N° 36) ; 6) Mme Beke Aziza (N°38) et Mme Beke Nathalie (N°39) ; 7) Lt Col Tiky fifa Lizo Charles (N° 30) et Col Piki (N° 99) ;
8) Capitaine Kolasio Munganga Damien (N° 34) et Capitaine Kolefio (N° 96) ; 9) Sergent Ngatwa (N° 89) et Sergent Ngatwa Kobala Simon (N° 93) Libéré.

II. Aucune trace n’a été trouvée de 15 personnes dont les noms sont repris sur la liste présentée. Il pourrait s’agir de requérants d’asile à l’étranger qui, aux fins de faciliter leurs démarches d’obtention du statut de «réfugié politique» dans les pays d’accueil, auraient induits les Honorables Députés et Sénateurs en erreur pour se présenter faussement comme victimes de la répression politique par le régime au pouvoir en RDC.

Il s’agit de :

1) Gere Banga, Lieutenant, (20) ;
2) Vonga, Adjudant PNC, (21) ;
3) Yaga, Policier (22) ;
4) Kpakpa, Policier (23) ;
5) Lita, Etudiant (24) ;
6) Dendo (25) ;
7) Matuga Bodele, Caporal (27) ;
8) Dede Awude (42) ;
9) Bayombo Jean (43) ;
10)Koto Ngbete, 1er Sergent-Major (70 11 )Ewaloa biaise, Etudiant UPN (77) ; 12)Kopa Mbongi, Civil (78) ; 13)Kalabasa Mbonzi, Civil (79) ; 14)Mbongi Rodrick, Civil (80) ; 15)Kabulu (83);
16)Kogba, Adjudant Chef (90) ;

III. Quelques personnes reprises sur la liste ne sont pas de la Province de l’Equateur. C’est le cas de :

1) Mme Beke Aziza (N° 38) : poursuivie par le Parquet de Grande Instance de Matete dans une affaire de coups et blessures volontaires simples (RMP 46165/023/KDL depuis le 28 novembre 2008, elle est originaire de Bafwasende en Province Orientale;

2) Kanika Ka Claude (N° 62), libéré pour insuffisance de preuves après avoir été interpellé au Port SCIBE pour présomption de participation à un mouvement insurrectionnel, il est originaire de Bulungu dans le Bandundu;

3) Lieutenant Kifunda Otay Max, condamné le 22 novembre 2008 par le Tribunal Militaire de Garnison de la Gombe à 5 ans de SPP pour violation de secret Défense est originaire d’Idiafa dans le Bandundu ;

4) Capitaine Siboko Bandombe, prevenu à l’Auditorat Militaire de la Garnison d’N’djili pour violation de consigne et atteinte à la Sûreté de l’Etat (RMP 1722/MBR/JNM/08 est originaire d1sanga en Province Orientale.
IV. Des personnes libérées bien avant la remise de la liste ou en fuite et recherchées ont été erronément signalées comme incarcérées.

1) Lieutenant Pudia Palangi (01), alias Pudia Palanga (11), libéré pour insuffisance de preuves (affaire du Mouvement insurrectionnel du 18 octobre 2008);
2) Colonel Bitongano Ndodoma Jeannot, auteur d’une tentative d’insurrection le 18 octobre 2008 au CPRK (N° 12) ;
3) Mme Bede Dele Yakangi, épouse du Capitaine Koyabulu, libérée pour faits non établis (N° 16) ;
4) Lima Langba (N° 31), libéré au niveau des Services spéciaux pour preuves insuffisantes de participation au mouvement insurrectionnel du 28 octobre 2008 ;
5) Mme Nyakonya florence, épouse du Capitaine Tewa de la PNC, libérée pour faits non établis (N° 33) ;
6) Mme Beke Aziza (N° 38), alias Beke Nathalie (39), libérée par le Parquet de Matete depuis le 3 décembre 2008 ;
7) Lt Colonel Topwa Mbawan JP (45), poursuivi pour violation de consigne, maislibéré par l’Auditorat depuis Avril 2008 ;
8) Dembele Gbabolo, Inspecteur PNC (46), acquitté par l’Arrêt n° 041/08 du 9 juillet 2008 de la Cour Militaire de la Gombe;
9) Major Kesanga Tigre (48). En liberté provisoire (RMP 1759/ESV/06 et 1819/NKK/07);
10)Bwanga Goloma José (49) Libéré par les Services spéciaux pour faits non établis; 11)Major Epembo PNC (50). Liberté provisoire (Idem Maj. Kesanga) ; 12)Capitaine Demodedo Kialagba Jean Remy (51). Liberté provisoire prononcée par la Cour Militaire de la Gombe le 28 mars 2008 ;
13)Capitaine Nambuzi Gbamor (52). Libéré provisoirement;
14)Capitaine Loyangu Godet (53). Idem;
15)Capitaine Wele Mapasi César (54). Depuis le 7 mars 2008 ;
16)Capitaine Samba Koyagbia (55). Libéré provisoirement par la Cour Militaire de la Gombe depuis le 7 mars 2008 ;
17)Capitaine Boenda Justin FARDC (56). Idem;
18)Capitaine Kombu (57), Idem
19)Lieutenant Eboma Ngboko (58), libéré le 10 novembre 2008 après expiration d’une peine de 2 ans de SPP pour atteinte au secret militaire;
20)Lieutenant Lana Demogo FARDC (59), libéré provisoirement;
21)Lieutenant Wangu Gayo PNC (60), Idem;
22)Lieutenant Ngbel Longina FARDC (61), Idem;
23)
24)Dembele Gbabolo, Inspecteur PNC (46), acquitté par l’Arrêt n° 041/08 du 9 juillet 2008 de la Cour Militaire de la Gombe ;
25)Major Kesanga Tigre (48). En liberté provisoire (RMP 1759/ESV/06 et
1819/NKK/07);
26)Bwanga Goloma José (49). Libéré par les Services spéciaux pour faits non établis;
27)Major Epembo PNC (50). Liberté provisoire (Idem Maj. Kesanga) ;
28)Capitaine Demodedo Kialagba Jean Remy (51). Liberté provisoire prononcée par la Cour Militaire de la Gombe le 28 mars 2008 ;
29)Capitaine Nambuzi Gbamor (52). Libéré provisoirement;
30)Capitaine Loyangu Godet (53). Idem;
31)Capitaine Wele Mapasi César (54). Depuis le 7 mars 2008 ;
32)Capitaine Samba Koyagbia (55). Libéré provisoirement par la Cour Militaire de la Gombe depuis le 7 mars 2008 ;
33)Capitaine Boenda Justin FARDC (56). Idem;
34)Capitaine Kombu (57), Idem
35)Lieutenant Eboma Ngboko (58), libéré le 10 novembre 2008 après expiration d’une peine de 2 ans de SPP pour atteinte au secret militaire;
36)Lieutenant Lana Demogo FARDC (59), libéré provisoirement;
37)Lieutenant Wangu Gayo PNC (60), Idem;
38)Lieutenant Ngbel Longina FARDC (61), Idem;
39)Kanika Ka Claude (62), libéré après interpellation au Port Scibe faute de preuves de participation à un mouvement insurrectionnel par les Services spéciaux;
40)Sous-Lieutenant Sendeka André FARDC (66), Libéré provisoirement depuis le 4 avril 2008 (RMP 1764jESUj07) ;
41)Adjudant Gombali Weledi (60),Libéré par l’Auditorat Militaire le 8 septembre 2008 (RMP 1764jESUj07) ;
42)ler Sergent Major Nfando Boloswa (71), libéré en septembre 2008 (RMP 1747jNKKj07) ;
43)Jules Lisasi (73), Libéré et révoqué de l’ANR après une interpellation pou espionnage (RMP 1875jNKKj07) ;
44)Colette Lisasi (74), Libérée (RMP 1875jNKKj07) ;
45)Chantal Watime (75) Libérée (RMP 1875jNKKj07) ;
46)Moïse Mutosi (76), Libérée (RMP 1875jNKKj07) ;
47)Sergent Ngotwa Kobala Simon (93). Libéré pour insuffisance de preuves de non dénonciation d’une entreprise criminelle.
V. Les personnes citées pour lesquelles l’instruction judiciaire est en cours ou un jugement de condamnation est intervenu :

1) Major Gerembaya Kengawi (N° 2, poursuivi pour planification d’opérations de déstabilisation des institutions (RMP 0260jTMKj2008) ;
2) Col Kosanga Wakwa (N° 3), poursuivi pour constitution de caches d’armes à Kinshasa (RMP 0260jTMKj2008) ;
3) Captaine Kodondi Ngbongo, Police Nationale (N° 4), poursuivi pour constitution de bande armée (RMP 0260jTMKj2008) ;
4) Sergent Chef Pili Pili pwangambi Nicolas (N° 5), Idem (RMP 31101jBSH.2008);
5) Major Kule Aduwa Louis Michel (N° 6), Idem (RMP 02060jTMKj2008 ;
6) Inspecteur Adjoint Kumugo Nagali (N° 7) ; Idem, (RMP 0260jTMKj2008) ;
7) Captaine Thierry Moleke Baimbaloa (N° 8), Idem (RMP 31101jBSHj2008);
8) Ngubana Bendo Gabriel Inspecteur ANR, (RMP 0260jTMKj2008);
9) Capitaine Zoakomo Liwolo Léon FARDC, (RMP 0260jTMKj2008); 10)Mbelenge Balekuzu Paul, Civil, Dossier en cours;
11)Col. Samba Nzapataba Mokebange Josué, PNC, A été arrêté Seul, sans membre de sa famille au Camp Kabila à Lemba ;
12)Capitaine Yetongbi Kpwaleza, PNC, Cité en 2004 par le Capitaine Wala pour sa participation à l’opération Pentecôte. Il sera transféré à l’Auditorat Supérieur de la Gombe où le dossier est en fixation;
13)Major Segbadono Pascal, PNC, Dossier en cours d’instruction à la Justice (RMP 31101jBSHj2008) ;
14)Lieutenant Fangbi Gobanga Franck, FARDC, Dossier en cours d’instruction à la justice (RMP 31101jBSHj2008) ;
15)Capitaine Kolasio Munganga Donatien, PNC, Dossier en instruction à la justice (RMP 0260jTMKj2008) ;
16)Sous-Capitaine Moula Hahe Sibado, FARDC, Dossier en instruction à la justice (RMP 0260jTMKj2008) ; 17)Sous-Lieutenant Ekuka Mbembo Camille, FARDC, 18)Sous-Lieutenant Mongengo Mopotu, FARDC, Dossier en instruction à la justice (RMP 0260jTMKj2008) ;
19)Lt Col Ndokay Bangu, FARDC, Dossier fixé à la Cour Militaire de la Gombe depuis le 30 mai 2008 ;
20)Sous-Lieutenant Andende Abia,FARDC, Dossier en instruction à la justice (RMP 1764jESUj2007) ;
21)Adjudant Daya Dambola, FARDC, Dossier en instruction à la justice (RMP 1764jESUj2007) ;
22)Gnéral Bokope-E-Ndanda Moto, PNC, Jugé et condamné à 02 ans de SPP depuis le 09 janvier 2008 (RP 502j07) ;
23)Mayele Liahu Frédéric, Civil, Transféré au Parquet Général de la République depuis le 21 octobre 2008 ;
24)Capitaine Wamy Banganzia, FARDC, Dossier judiciaire en instruction à l’Auditorat militaire de la Garnison de N’Djili (RMP 1722jMBRjJNMj08) ;
25)Capitaine Dalago Bagaza, FARDC, Dossier judiciaire en instruction à l’Auditorat militaire de la Garnison de N’Djili (RMP 1722jMBRjJNMj08) ;
26)Capitaihe Siboko Bandombe, FARDC, Dossier judiciaire en instruction à l’Auditorat militaire de la Garnison de N’Djili (RMP 1722jMBRjJNMj08) ;
27)1 er Sergent Weza Ngunde Boniface, FARDC, Dossier en instruction à la justice (RMP 0260jTMKj2008) ;
VI. Constats

Il appert assez clairement que toutes les interpellations de personnes réellement détenues par les instances et judiciaires à l’heure actuelle ont été effectuées sur base de présomptions sérieuses d’infractions prévues par le droit positif en vigueur dans notre pays. Tous les dossiers y relatifs sont régulièrement couverts car répertoriés au RMP.

Il s’agit bien de personnes ayant été interpellées pour leur implication ou leur participation à un mouvement insurrectionnel du genre de celui qui est en train de décimer nos populations à l’Est et que l’on reproche souvent au Gouvernement de ne pas l’avoir empêché. On ne peut pas demander au Gouvernement une chose et son contraire en même temps.
C’est le lieu de rassurer les Honorables Députés et Sénateurs ainsi que l’opinion en général: sur base des informations en notre possession à ce jour, personne parmi les justiciables cités n’a été arrêté du fait de ses origines provinciales. Du reste, l’identification d’une personne arrêtée n’intervient qu’après son arrestation.

La politisation et la régionalisation du fonctionnement routinier des technostructures de la justice ne consolident pas l’Etat de droit, loin s’en faut. Au demeurant, aucun rapport des services de police ou de sécurité n’a fait état d’une réunion des ressortissants de la province de l’Equateur au cours de laquelle des plans pour attenter à la Sûreté de l’Etat aient été ourdis. Pas plus que le lâche assassinat de Mzee Laurent Désiré Kabila, ou, les coups de Kilwa ou de Senge ne sont attribuables à des complots régionaux qui auraient impliqué nos compatriotes Katangais.

Certes les initiateurs des manœuvres de déstabilisation antidémocratique n’ont pas l’habitude d’élargir le cercle de recrutement de leurs complices. C’est pourquoi, ils sont voués à l’échec car dans la mosaïque de 450 tribus qui constitue notre pays, une aventure ainsi ficelée reste sans lendemain. Une chose est certaine: personne n’a été interpellé sans que des indices sérieux de sa participation à des faits répréhensibles ne lui soient personnellement imputables.

Sans trahir un secret de l’instruction, il convient de souligner que les investigations ayant abouti à ces interpellations ont bénéficié de la contribution déterminante de nombreux compatriotes de la province de l’Equateur épris de paix.
VII. Quelques cas d’abus avérés dans le chef des préposés de l’Etat

1) L’officier responsable du cachot de Kin Mazière a placé en détention une personne qui n’était identifiée comme suspecte dans un quelconque dossier.
Après enquête, il a été relevé de ses fonctions par mesure disciplinaire.
2) Trois officiers (Capitaines) de l’Etat Major des Renseignements Militaires ont été arrêtés et sont poursuivis pour avoir procédé à l’arrestation de l’épouse d’un prévenu fugitif en violation de la loi qui stipule que l’infraction est individuelle.

Le Gouvernement tient à réitérer sa mise en garde à l’endroit de tous les détenteurs de l’autorité sur le fait qu’il ne sera pas toléré ce genre d’abus consistant à priver de liberté des conjoints ou proches parents d’auteurs présumés de délits ou crimes qui s’apparenterait à une prise d’otage.

Le Gouvernement tient à remercier une fois encore les Honorables Députés et Sénateurs qui ont transmis les dénonciations portées à leur connaissance tout en exprimant le vœu qu’à l’avenir de tels cas soient examinés un peu plus attentivement avant d’être portés sur la place publique.

KongoTimes!

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